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La sculpture moderne mise à l’honneur dans une grande galerie

Dès 1902, le Musée national de Roubaix affirme son intérêt pour la sculpture quand son nouveau directeur, Victor Champier, consacre la grande galerie du rez-de-chaussée à un riche ensemble de plâtres, pour l’essentiel liés à des commandes de monuments publics. C’est cette collection fondatrice qui a dirigé l’aménagement du grand bassin à l’ouverture de La Piscine en 2001. La présence forte de la sculpture a, depuis lors, initié une très active politique d’enrichissements et d’expositions temporaires qui est assurément un marqueur prégnant de l’identité du musée.

En 2017 encore, l’achat de L’Homme penché de Camille Claudel a confirmé cet engagement pour la troisième dimension. Cette dynamique et cette spécificité ont dirigé les premiers pas du projet d’agrandissement et nourri la principale ambition de la réflexion de l’équipe du musée. Rapidement, s’est précisé un parcours idéal pour raconter l’histoire de la sculpture figurative au XXe siècle. Ce cheminement est celui qui anime le vaste espace consacré désormais à cette question et qui s’impose fortement dans l’image du musée augmenté.

La première partie de cette galerie évoque, en plusieurs séquences, quelques grands thèmes et moments de la sculpture moderne. Avec des œuvres acquises par le musée, offertes par des collectionneurs et des familles d’artistes, ou déposées par des institutions et des fondations, on aborde successivement le monument public, l’image du travail, le rapport à l’architecture, le décor privé, les grandes expositions à Paris en 1925, 1931 et 1937, le portrait sculpté, le lien avec la céramique et l’univers de la médaille. Ce parcours inédit permet, entre autres grands noms de la sculpture, de rencontrer des œuvres importantes de Bourdelle, Maillol, Bartholomé, Meunier, Csaky, Lipchitz, Orloff, Despiau, Marini, Laurens, Giacometti, Rodin, Picasso… Une séquence technique s’appuie ensuite sur la restitution fidèle de l’atelier d’Henri Bouchard (1875-1960) intégralement transféré de son site parisien d’origine en 2007. Seul atelier conservé de cette génération et de cette ampleur, il permet une étape immersive forte dans une spectaculaire fabrique de monuments publics.

La dernière séquence de ce parcours, animée par des expositions-dossiers, propose une contextualisation politique et historique de la commande publique aux XIXe et XXe siècles avec des exemples exprimant la relation ambiguë qui lie le programme officiel et l’engagement personnel de l’artiste.

Aristide Maillol, Ile de France, Vers 1925
Dépôt du musée d’Orsay au musée de Roubaix en 2018.
Photo © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Adrien Didierjean

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