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Ateliers artistiques dédiés aux malades d’Alzheimer

Le musée La Piscine fut le tout premier, en France, à proposer un accueil adapté aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de plus en plus de musées suivent son initiative solidaire et engagée. Revenons sur ces ateliers artistiques proposés à La Piscine et sur les effets très positifs de cet art-thérapie sur les participants.

La maladie d’Alzheimer touche près d’un million de personnes en France et face à cette pathologie les musées ne peuvent certes pas grand-chose. Mais le musée peut aider et tous les professionnels s’accordent sur le fait que les visites contribuent à l’allongement de la durée de vie de leurs patients, et surtout à une meilleure qualité de celle-ci, au quotidien , avec moins de réactions d’isolement.

Le succès du programme d’art-thérapie « Meet me at MoMa », lancé en 2006 au musée d’Art moderne de New York pour les malades d’Alzheimer, a largement inspiré ces initiatives qui émergent peu à peu dans les musées français. La Piscine est le premier musée français à mettre en place un programme régulier et des ateliers dédiés aux malades d’Alzheimer. En partenariat avec France Alzheimer et grâce au soutien de la Fondation Swisslife, des ateliers artistiques sont proposés aux « couples » aidants – aidés depuis 2010. Coordonnés par un art thérapeute formé et des bénévoles de France Alzheimer Nord, ces ateliers ont vu la participation d’une quinzaine de familles.

Lutter contre l’isolement social et culturel pour mieux vivre sa maladie, c’est le défi du musée et de Julien Ravelomanantsoa, animateur de ces ateliers à La Piscine. Il s’est inspiré de son expérience avec les enfants pour mettre en œuvre le programme Alzheimer. Le musée, situé dans un cadre exceptionnel, propose une approche sensorielle. Il travaille par exemple avec un parfumeur, pour associer des odeurs aux tableaux qui peuvent ainsi faire renaître des souvenirs.  Les participants sont aussi invités à s’allonger pour écouter une bande-son restituant le bruit familier du bassin, avec ses cris d’enfants, son écho particulier. Les cinq sens sont sollicités car si la maladie d’Alzheimer altère la mémoire, elle n’a aucune prise sur les sensations.

La Piscine, qui depuis son inauguration se définit comme musée solidaire, accorde évidemment une place primordiale à ces ateliers et ne cesse de proposer des initiatives engagées et ancrées sur son territoire pour tous les publics sans discrimination.

Photos: Julien Ravelomanantsoa

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