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Rémy COGGHE, Combat de coqs en Flandre, 1889

Rémy COGGHE (Mouscron,1854 – Roubaix,1935)

Né en Belgique mais arrivé très jeune à Roubaix, Remy Cogghe s’affirme comme l’artiste roubaisien de sa génération. Après le prix de Rome belge qui lui permet de découvrir le bassin méditerranéen et Rome, il revient en effet dans la cité textile nordiste qu’il ne quittera pratiquement plus et où il multipliera les portraits de la bourgeoisie locale et les scènes de genre inspirées du pittoresque roubaisien

Combat de coqs en Flandre triomphe au Salon parisien de 1889 et vaut à son auteur une médaille. Les combats de coqs constituent une tradition encore très vivante à l’époque. Roubaix possède alors plusieurs dizaines de gallodromes où Cogghe a ses habitudes et où il situe le cadre de son tableau. La double racine de l’artiste, nourrie à l’âme belge et à l’enseignement français, a quelque chose de spécifiquement roubaisien même si l’exactitude photographique de la scène n’est pas sans équivalent dans la peinture du temps, notamment chez les élèves de Cabanel. Mais, au-delà de l’anecdote pittoresque dans laquelle le peintre plonge très adroitement son spectateur, Cogghe illustre une sorte de sociabilité roubaisienne qui, dans l’industrie comme dans les loisirs, réunirait sans parti pris patrons et employés. Dès lors, l’œuvre devient le portrait de la ville où le peintre a trouvé son motif et l’affirmation de racines partagées. Admirablement composé et exécuté, Combat de coqs en Flandre s’impose comme un véritable monument de la vie artistique régionale de l’époque.

Ce tableau est présenté dans la salle Remy Cogghe.

Légende :

Rémy COGGHE (Mouscron,1854 – Roubaix,1935)
Combat de coqs en Flandre, 1889
Huile sur toile
H. 206 ; L. 129 cm
Legs Henri Selosse en 1924
Photo : Alain Leprince

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