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Camille CLAUDEL, Les Causeuses ou Les Bavardes ou La Confidence, 1893-1895

Camille CLAUDEL (Fère- en-Tardenois, 1864 – Montdevergues, 1943)

En 1893, dans une lettre à son frère, Camille Claudel évoque ce groupe qu’elle intitule alors La Confidence – « Trois personnages en écoutent un autre derrière un paravent » – et dont elle aurait eu l’idée après avoir observé des voyageuses discutant dans un train. Cette œuvre étrange ouvre la voie à la série des études d’après nature qui seront l’une des contributions fondamentales de l’artiste au renouveau de la sculpture dans les dernières années du XIXème siècle. Une première version, en plâtre avec paravent, est présentée au Salon de la Nationale en 1895 et le critique Gustave Geffroy loue alors une « apparition de vérité, intime, poésie de la vieillesse et de l’ombre […] une merveille de compréhension, de sentiment humain, par les pauvres corps réunis, les têtes rapprochées, le secret qui s’élabore, et […], par l’ombre de l’encoignure, le mystère du clair-obscur créé autour de la parleuse et des écouteuses, une preuve qu’une force d’art est là, prête à créer des ensembles ». Le succès du groupe conduit Claudel à en proposer plusieurs versions, avec ou sans paravent, en plâtre, en marbre, en bronze et surtout, en 1897, le fameux exemplaire en onyx et bronze conçu pour le collectionneur Joanny Peytel et aujourd’hui conservé au musée Rodin à Paris.

Cette oeuvre est présentée dans la salle « L’anecdotisme ».

Légende :

Camille CLAUDEL (Fère- en-Tardenois, 1864 – Montdevergues, 1943)
Les Causeuses ou Les Bavardes ou La Confidence, 1893-1895
Plâtre
H. 24 ; L. 30 ; P. 27 cm
Ancienne collection Paul Claudel ; ses descendants ; achat avec le soutien du Fonds régional d’acquisition pour les musées en 2005
Photo : Alain Leprince

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