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Edwin Lord WEEKS, La princesse du Bengale, 1899

Edwin Lord WEEKS (Boston,1849 – Paris,1903)

Ce tableau plein de charme fut présenté à Paris, au Salon de 1903, où il fut vraisemblablement acquis par le négociant textile roubaisien, Henri Selosse qui à son tour le légua, en 1924, au musée de sa ville. Il est l’œuvre d’un peintre américain qui passa la plus grande partie de sa vie en France où il était venu, en 1870, suivre l’enseignement de Gérôme et de Bonnat. Parmi les dernières œuvres de Weeks, La princesse du Bengale doit être rattachée à ses évocations du continent indien où l’artiste fit deux séjours, en 1882 et en 1892, pour répondre à une proposition du Harper’s Magazine qui souhaitait publier le récit illustré de ce périple.

L’orientalisme prend ici l’aspect d’une romance qui réunit, dans le décor idyllique d’un vaste palais de marbre blanc rythmé de moucharabiehs, clochetons et colonnades, aux abords d’une verdoyante palmeraie, une princesse aux parures étincelantes et son confident. La palette claire est empruntée à l’impressionnisme qui triomphe alors et qui est ici adapté à une scène de genre conventionnelle. Le traitement remarquable de la lumière crée une impression de chaleur et de torpeur exotiques. La place du palais qui semble ne jamais s’achever et la solitude protégée du couple aux riches costumes expriment un luxe romanesque qui est l’une des constantes de l’orientalisme dont Weeks est assurément un maître pour l’art américain du XIXe siècle.

Cette toile est présentée dans la salle de l’orientalisme.

Légende :

Edwin Lord WEEKS (Boston,1849 – Paris,1903)
La princesse du Bengale, 1899
Huile sur toile
H. 143,5 ; L. 180,6 cm
Legs Henri Selosse en 1924
Photo : Arnaud Loubry

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